La maintenance mobile des Véligo Location entretien avec Rodolphe Aubineau

Avec l’essor de la mobilité douce en Île-de-France, le service Véligo Location permet à des milliers d’usagers d’accéder à un vélo électrique pour leurs déplacements quotidiens. Mais assurer leur bon fonctionnement repose sur une équipe de techniciens qui interviennent directement sur le terrain. Aujourd’hui, nous avons rencontré Rodolphe Aubineau, technicien itinérant à Ivry-sur-Seine, pour comprendre les coulisses de son travail et les défis de la maintenance mobile.


Un parcours atypique, du spectacle au vélo

Peux-tu nous parler de ton parcours avant de nous rejoindre ?

Avant d’être technicien cycle, j’étais dans un tout autre univers. J’ai travaillé pendant plus de dix ans dans l’organisation d’événements artistiques à l’international, puis dans l’audiovisuel comme intermittent du spectacle, notamment sur des événements sportifs comme le rugby et les courses cyclistes.

La période du COVID a été un tournant : j’ai saisi l’opportunité d’une reconversion en obtenant une certification CQP en mécanique vélo. Cela fait maintenant trois ans et demi que je suis chez Vélogik.

« Dans ce métier, il faut savoir lire entre les lignes parce que les usagers ont souvent du mal à déterminer les pannes, surtout électriques. Alors à distance, à partir du peu d’informations que j’ai, j’arrive à anticiper les réparations nécessaires, en préparant les outils et les pièces adaptés à chaque intervention. »

Comment se déroule une journée type pour toi ? 
Ma journée commence à 8h par un contrôle rapide de mon vélo cargo : batterie, équipement, et préparation des pièces. Ensuite, je consulte l’application Velocare pour organiser mes interventions. Je fais entre 7 et 10 réparations par jour, que ce soit chez les usagers, sur leur lieu de travail ou directement dans la rue. Avant chaque intervention, j’appelle le client 20 à 30 minutes en amont pour qu’il puisse me retrouver facilement.

Son quotidien

Comment définirais-tu une journée de travail réussie ?
Une journée réussie, c’est quand j’arrive à dépanner tous mes clients prévus, que les réparations sont faites rapidement et efficacement, et que les usagers repartent avec un vélo en parfait état. J’aime savoir que j’ai été utile et que mon travail améliore leur quotidien.

Comment gères-tu les imprévus et les journées chargées ? 
J’utilise Google Maps pour optimiser mes déplacements. Lorsqu’un imprévu survient, j’essaie d’anticiper avec des pièces de rechange et, si besoin, je reporte le rendez-vous en concertation avec mes managers. Les jours très chargés, je réduis mes déplacements en me concentrant sur un secteur géographique restreint.


Un lien unique avec les usagers

Reçois-tu des retours des utilisateurs sur tes interventions ? 
En tant que technicien, je n’ai pas directement accès aux retours de satisfaction. Mais certaines personnes me rappellent car elles me considèrent comme leur seul interlocuteur chez Véligo. C’est toujours gratifiant de voir qu’on est un repère pour eux.

Qu’est-ce qui te motive le plus dans ton travail ?
Ce que j’apprécie, c’est d’avoir un impact direct sur la mobilité des gens. Aider les usagers à récupérer leur vélo rapidement leur évite des galères dans les transports.


Une passion pour le Tour de France

Depuis 2004, je travaille sur le Tour de France en tant qu’assistant vidéo et régisseur. Avant Vélogik, j’occupais ce poste à plein temps en tant qu’intermittent du spectacle. Aujourd’hui, je continue uniquement pour cet événement. Mon rôle est d’assurer la transmission des images tournées par les hélicoptères et les motos vers le car régi, qui décide quelles images sont diffusées en direct. C’est une expérience unique, et j’aime toujours autant la vivre chaque année.


Faire appel à Vélogik, c’est s’assurer d’un accompagnement technique de haut niveau, porté par des collaborateurs compétents et engagés, au service des enjeux stratégiques de la mobilité cyclable en entreprise.